TU AIMERAS TON PROCHAIN COMME TOI-MÊME » MATTHIEU 22.39

Lorsque Dieu vous sauve, il vous place « en Christ ». À partir de là, il vous considère justifié(e), non avec votre propre justice mais « avec la justice qui est obtenue par la foi en Christ, une justice provenant de Dieu » (Ph 3.9). Vos parents peuvent vous avoir élevé(e) dans la croyance que leur amour et leur reconnaissance dépendaient de vos exploits. Alors vous pensez que Dieu fait pareil. Mais ce n’est pas le cas. En réalité, vous ne serez jamais assez bon pour mériter l’amour de Dieu. C’est pour cette raison qu’il vous revêt de la justice de Christ et vous dit : « Je t’aime sans condition, en dépit de toutes tes fautes. » Voilà un bon début ! Réfléchissez : si Dieu vous aime, vous êtes digne d’aimer, non ? Alors commencez par vous ! C’est indispensable, car donner de l’amour aux autres, c’est puiser à la source de sa propre estime. Si vous luttez contre la culpabilité, le doute et le dégoût de vous-même, vos relations finiront par en souffrir. Paul Tournier a dit : « Si une personne aime Dieu comme elle le devrait, elle aimera alors les autres comme elle le devrait. Et si elle aime Dieu et les autres comme ils devraient être aimés, elle n’aura jamais besoin d’un psychiatre. » L’amour de Dieu vous donne l’assurance nécessaire pour donner votre amour et recevoir celui des autres. Même si vous étiez le seul pécheur qui ait jamais vécu, Christ serait mort pour vous. Le jour où vous en êtes vraiment conscient(e), vous commencerez à vous aimer et à vous développer dans la plénitude du potentiel que Dieu vous accorde.
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« DIEU PRIT L’HOMME ET LE PLAÇA DANS LE JARDIN D’ÉDEN POUR LE CULTIVER ET POUR LE GARDER » GENÈSE 2.15
D’abord Dieu crée un homme. Puis il fait un jardin et dit à l’homme : « Prends-en soin ». Peut-être pensiez-vous que le travail est apparu suite au péché originel et la chute qui en suivit. C’est vrai, le travail a pris un sens différent à ce moment-là, mais il est faux de penser que nos premiers ancêtres étaient oisifs. Depuis Adam et Ève, Dieu veut que nous soyons comme lui, créatifs, productifs et investis dans des tâches qui contribuent à ses desseins. Adam et Ève ont été chargés du jardin, et avant leur décision égoïste de désobéir à Dieu, ils n’ont eu que du succès dans leur travail. La Bible dit : « Dieu forma du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel. Il les fit venir vers l’homme pour voir comment il les appellerait, afin que tout être vivant porte le nom que l’homme lui aurait donné » (v.19). Le premier travail consistait à identifier la nature, recenser chaque créature et superviser l’ensemble. C’est un poste à responsabilités ! Et pour tant de travail, il lui fallait être aidé, alors Ève a été créée pour seconder Adam. Vous n’avez pas besoin de chercher plus loin que votre Bible pour réaliser que Dieu attend que vous soyez productif. Un travail bien fait est une récompense en soi. Il vous donne un sentiment de valeur, sans lequel la dépression vous guette. Ne cédez pas aux sirènes médiatiques qui vous disent que les gens qui réussissent n’ont pas besoin de travailler. Nous avons tous été créés pour atteindre un but dans la vie, quel que soit la taille de notre compte en banque.
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Imaginez une mère et son enfant en pleine famine, avec juste assez de nourriture pour un dernier repas. Imaginez maintenant Élie dire : « Partage avec moi ce que tu as. N’aie pas peur. Dieu s’assurera que tu en auras plus qu’assez pour t’en sortir. » Qu’auriez-vous fait à sa place ? Cette femme a choisi d’obéir à Dieu. Résultat, elle a survécu à la famine, et Jésus a fait son éloge. En gros, il existe deux types de donateurs : ceux qui donnent à Dieu leur « superflu » et ceux qui lui donnent leurs « prémices » (voir Pr 3.9). Les premiers se sentent tenus de répondre à leurs besoins, et ne consacrent donc que le superflu à l’œuvre de Dieu. Mais alors leur envie de donner est liée à leur satisfaction. En cas d’incertitude financière, leur générosité est reléguée à l’arrière-plan. À l’inverse, ceux qui donnent à Dieu leurs prémices comprennent qu’il est la source de tout ce qu’ils possèdent. Ils sont motivés à servir ses intérêts avant les leurs. Ils croient au principe biblique selon lequel ce que vous récoltez est toujours supérieur à ce que vous semez (voir 2 Co 9.6–11). La peur vous rendra ennemi(e) de votre cœur. N’est-il pas logique de confier votre argent à Dieu puisque tout lui appartient ? Et de lui faire confiance avec ce que de toute façon vous ne contrôlez pas ? Réfléchissez : vous dites croire en Dieu pour la vie éternelle, et pourtant vous déclinez sa proposition à s’occuper de vos finances. Est-ce bien raisonnable ? En vérité, vous ne donnerez jamais assez à Dieu, alors soyez généreux !
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« QUI DE VOUS, PAR SES INQUIÉTUDES, PEUT AJOUTER UNE SEULE COUDÉE À LA DURÉE DE SA VIE ? » MATTHIEU 6.27

L’inquiétude ne change rien à part vous, et pas pour le meilleur. Elle ne paiera pas vos factures, ne résoudra pas vos problèmes familiaux et ne vous donnera pas une bonne nuit de sommeil. Vous n’ajoutez pas un jour à votre vie ou un peu de vie à votre journée en vous inquiétant. Mais vous pouvez vieillir prématurément et mourir avant l’heure. Lisez attentivement ces deux versets : « Ceux qui se confient en l’Éternel sont comme la montagne de Sion, qui ne chancelle pas, elle subsiste à toujours » (Ps 125.1). « À celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi » (Esa 26.3). Ces deux extraits ont en commun le verbe « se confier ». L’inquiétude révèle simplement notre manque de confiance en Dieu ! Alors en qui avons-nous confiance ? En nous-même ! Et c’est seulement lorsque rien ne va plus que nous sommes prêts à remettre le problème à Dieu. Imaginez-vous demander à Michel-Ange : « Êtes-vous certain de savoir bien utiliser ce bloc de marbre ? » Dieu sait ce qu’il fait et si vous avez confiance en lui, sa paix « gardera vos cœurs et vos pensées » (Ph 4.7). Paul utilise là un terme militaire. Les Philippiens vivaient mal l’occupation romaine. Mais ils se consolaient en sachant que leurs villes étaient bien gardées. Comme vous êtes « en Christ », Satan doit d’abord passer par lui pour vous atteindre. Voyez-vous le tableau ? Absolument rien ne peut vous atteindre sans d’abord passer par Jésus ! Si vous l’acceptez, la paix de Dieu remplira votre cœur.

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