Imaginez une mère et son enfant en pleine famine, avec juste assez de nourriture pour un dernier repas. Imaginez maintenant Élie dire : « Partage avec moi ce que tu as. N’aie pas peur. Dieu s’assurera que tu en auras plus qu’assez pour t’en sortir. » Qu’auriez-vous fait à sa place ? Cette femme a choisi d’obéir à Dieu. Résultat, elle a survécu à la famine, et Jésus a fait son éloge. En gros, il existe deux types de donateurs : ceux qui donnent à Dieu leur « superflu » et ceux qui lui donnent leurs « prémices » (voir Pr 3.9). Les premiers se sentent tenus de répondre à leurs besoins, et ne consacrent donc que le superflu à l’œuvre de Dieu. Mais alors leur envie de donner est liée à leur satisfaction. En cas d’incertitude financière, leur générosité est reléguée à l’arrière-plan. À l’inverse, ceux qui donnent à Dieu leurs prémices comprennent qu’il est la source de tout ce qu’ils possèdent. Ils sont motivés à servir ses intérêts avant les leurs. Ils croient au principe biblique selon lequel ce que vous récoltez est toujours supérieur à ce que vous semez (voir 2 Co 9.6–11). La peur vous rendra ennemi(e) de votre cœur. N’est-il pas logique de confier votre argent à Dieu puisque tout lui appartient ? Et de lui faire confiance avec ce que de toute façon vous ne contrôlez pas ? Réfléchissez : vous dites croire en Dieu pour la vie éternelle, et pourtant vous déclinez sa proposition à s’occuper de vos finances. Est-ce bien raisonnable ? En vérité, vous ne donnerez jamais assez à Dieu, alors soyez généreux !
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