« IL N’EST PAS LOIN DE CHACUN DE NOUS » ACTES 17.27

La Bible dit que Dieu « n’est pas loin de chacun de nous ». Dieu ne fait pas de favoritisme. Des citadins dans la foule aux villageois isolés, tout le monde peut profiter de la présence de Dieu. Mais beaucoup ne le font pas. Ils traversent la vie comme s’il n’y avait pas de Dieu pour les aimer. Comme si leur seule force était la leur. Comme si la seule solution venait de l’intérieur, pas d’en haut. Ils vivent dans l’impiété. Mais vous pouvez l’éviter. Comment ?
1) Comptez sur sa présence. « Car Dieu lui-même a dit : je ne te délaisserai pas ni ne t’abandonnerai » (Hé 13.5).

2) Comptez sur son peuple. « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18.20). Quand Moïse et les Israélites ont combattu les Amalécites, Dieu a chargé Josué de mener le combat dans la vallée en contrebas pendant que Moïse montait sur la colline pour prier. Mais il n’est pas parti seul. Il a pris ses deux lieutenants, Aaron et Hur. Pendant que Josué menait le combat physique, Moïse s’est engagé dans un combat spirituel. Aaron et Hur se tenaient de chaque côté de leur chef pour tenir ses bras levés dans la bataille de la prière. Les Israélites ont vaincu parce que Moïse a prié, et Moïse a gagné parce qu’il avait d’autres personnes pour prier avec lui. Tout comme une armée demande un soutien aérien, vous pouvez demander un soutien de prière. Jésus l’a dit : « Si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera donné par mon Père qui est dans les cieux » (Mt 18.19). Alors comptez sur Dieu et son peuple.
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« L’ÉTERNEL DONNE LA SAGESSE ; DE SA BOUCHE SORTENT LA CONNAISSANCE ET LA RAISON » PROVERBES 2.6

Elle implique quatre éléments:
1) L’environnement. Vous devez vous placer dans un cadre qui stimule votre croissance. Certains poissons grandissent en fonction de leur environnement. Dans un petit aquarium, ils restent petits, mais dans l’océan ils prennent leur taille normale. Il en va de même pour vous. Vous devez passer votre temps, bien entouré(e), au bon endroit, à faire ce qui convient, afin de grandir.

2) La force. Peter Drucker a dit : « Le plus curieux n’est pas que les gens fassent mal les choses, mais qu’ils les fassent parfois bien. Il n’y a d’universel que l’incompétence. La force est toujours une exception ! » Si vous essayez d’être bon dans tout, vous finissez par être bon à rien. Dieu vous a donné des forces spécifiques. Identifiez-les et utilisez-les.

3) Le changement. On aimerait tant que tout s’arrange et n’avoir rien à changer. La Bible dit : « Tournons-nous vers un enseignement d’adulte » (Hé 6.1, BFC). Pour grandir, vous devez vous engager non seulement à accepter le changement, mais à le provoquer.

4) Le plaisir. Bien des champions du jeu d’échecs étudient sans cesse leurs déplacements sur une période de quinze ans avant de gagner leur premier titre mondial. C’est presque un cinquième de leur vie ! S’il faut passer autant de temps sur une activité, autant y prendre plaisir ! Si la destination vous convient mais que vous n’aimez pas l’itinéraire, demandez conseil à Dieu et assurez-vous d’être dans la bonne direction. Si vous êtes dans le mauvais train, ne continuez pas, descendez à la prochaine gare !

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« HEUREUX L’HOMME QUI TROUVE LA SAGESSE ET DÉCOUVRE LA RAISON » PROVERBES 3.13

Voici trois raisons qui freinent la croissance personnelle.

1) On pense qu’elle ne dépend que de l’expérience. Avec cette certitude, on ressemble à un archer qui ne cesse de rater sa cible et qui pense progresser à force de tirer des flèches. L’expérience n’est profitable qu’à condition de retenir la leçon et de rectifier le tir. Gian Carlo Menotti a dit : « L’enfer commence le jour où Dieu nous donne une vision claire de tout ce que nous aurions pu accomplir, des dons que nous avons gaspillés, et de tout ce que nous aurions pu faire mais que nous n’avons pas fait. » N’allez pas regretter le temps perdu et les opportunités gaspillées. Utilisez chaque occasion que Dieu vous donne pour grandir, dès aujourd’hui.

2) On pense qu’elle ne dépend que de la connaissance. Connaissez-vous une personne brillante mais qui ne fait jamais rien qui profite à Dieu, à elle-même ou aux autres ? C’est comme un ouvrage rempli de connaissances, sans aucune valeur car elles ne servent jamais. Le plus grand obstacle à la croissance personnelle n’est pas l’ignorance mais l’illusion du savoir ! La Bible dit : « Pratiquez la parole et ne l’écoutez pas seulement » (Ja 1.22).

3) On suppose qu’elle est automatique. Pour un enfant, la croissance est naturelle. Parents, profs et entraîneurs l’encouragent au quotidien et la croissance lui est familière. Le problème vient plus tard, quand personne ne le pousse plus à se dépasser. Croître sera toujours moins cher que stagner. Assumez votre croissance personnelle, elle ne viendra pas toute seule !

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« NOUS AVONS DES DONS DIFFÉRENTS, SELON LA GRÂCE QUI NOUS A ÉTÉ ACCORDÉE » ROMAINS 12.6
La Bible nous apprend que Dieu nous a donné des dons particuliers, et la grâce de pouvoir nous en servir. En dehors de notre domaine de compétence, nous avons du mal. Voilà une chose à ne pas oublier lorsqu’on participe à la réalisation d’un projet ou lorsqu’on en est soi-même l’instigateur. Paul parle cinq langues et rédige la moitié du Nouveau Testament, mais il lutte en permanence contre ce qu’il appelle « une écharde dans la chair ». Et lorsqu’il demande à Dieu de l’éloigner de lui, celui-ci refuse : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2Co 12.7–9). On a besoin de grâce dans nos domaines de compétence autant que dans nos faiblesses. Un homme assiste à une conférence et se retrouve assis à côté de la femme de l’orateur. Au fil du discours, l’homme remarque que les chaussettes du tribun sont monogrammées. Intrigué, il regarde de plus près et déchiffre « LOD ». À la fin de la séance, il félicite l’orateur, puis se tourne vers sa femme et demande : « Les trois lettres sur les chaussettes de votre mari disent-elles : « Louange et Obéissance à Dieu »? La femme répond : « Oh non ! Ce monogramme est là pour l’aider à s’habiller. Il veut dire : “Les Orteils D’abord”. » Tant que vous vivrez, vous survolerez certains domaines et vous lutterez dans d’autres. Et vous découvrirez que la grâce de Dieu est suffisante pour tout défi auquel vous faites face. Voilà votre parole du jour.

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« NE VOUS INQUIÉTEZ DONC PAS DU LENDEMAIN […]. À CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE » MATTHIEU 6.34

Une horloge se fait du souci et ne cesse de s’inquiéter pour son avenir : « Et dire qu’il faut que je produise un tic tac par seconde ! Je vais donc devoir en faire cent vingt par minute, soit sept mille deux cents par heure. Ça veut dire que dans une journée, je devrais travailler cent soixante-douze mille huit cents fois, et soixante-trois millions soixante-douze mille fois par an. » L’horloge se sent débordée et se met à transpirer abondamment. Finalement, elle calcule que sur une période de dix ans, elle devra faire six cent trente millions sept cent vingt mille fois tic tac, et là, elle tombe en dépression ! Les psychologues estiment qu’environ quatre-vingt-quinze pour cent de tout ce qui nous préoccupe ne se produit jamais. Et les cinq pour cent restants ? Huit fois sur dix, les choses se passent mieux que prévu, avec beaucoup plus de bénédictions qu’on ne croit ! En fin de compte, seulement un pour cent de tous les ennuis que l’on craint voir arriver sont aussi grave qu’on l’imagine. Ne dit-on pas le plus souvent : « Plus de peur que de mal » ? Voilà pourquoi Jésus a dit : « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain car le lendemain s’inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine ». L’apôtre Pierre nous donne la bonne perspective de vie dans ce verset : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous » (1P 5.7). Voici donc votre parole du jour : ne soyez pas obsédé(e) par l’avenir.

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